Cette liste des habitants des abords de notre cours d’eau, n’est pas exhaustive, si vous avez des suggestions à faire n’hésitez pas à laisser un commentaire ou à nous contacter afin que nous puissions compléter cet article.
Une fois la catégorie des batraciens, reptiles, mammifères passée arrivent les oiseaux et il serait dommage de ne pas commencer ce petit inventaire par les rapaces car ils ne sont pas, en basse Normandie très nombreux.
S’en suivent des espèces qui pour certaines sont plus compliquées à observer … toujours avoir une petite paire de jumelles, même de qualité médiocre, elles permettent d’observer tranquillement sans déranger …
Au cas où : Espèces animales des bords de l’Orne 1
Table of Contents
Les rapaces
La buse variable
Buteo buteo C’est un rapace que l’on rencontre fréquemment en Normandie. Il est, des endroits en suivant le lit de l’Orne où vous pourrez observer le balai aérien des buses notamment en période de reproduction.
L’envergure de la buse peut parfois dépasser 1 mètre
C’est un oiseau très utile pour l’équilibre naturel d’un site car sa nourriture est composée de rongeurs, reptiles, insectes.
En période de disette la buse variable devient opportuniste et peut se contenter de charognes, vers, …
La buse est une espèce protégée depuis l’arrêté du 17 Avril 1981, donc interdiction absolue de la blesser, détenir, naturaliser, … !
Le faucon crécerelle
Falco Tinnunculus . Petit rapace un peu moins gros qu’un pigeon, le faucon crécerelle est un auxiliaire précieux car il se nourrit essentiellement de rongeurs parfois de batraciens et vers.
Lorsqu’il est en chasse, il lui arrive de voler de façon « presque » stationnaire avant de fondre violemment sur sa proie.
En dehors des périodes de chasse, il est comme la buse variable plutôt facile à observer puisqu’il utilise fréquemment les piquets de clôtures (entre autres) comme perchoir.
Son envergure varie de 60 à 80 cm environ.
Le Faucon Crécerelle est une espèce quasi menacée et protégée par l’arrêté du 17 Avril 1981.
Les oiseaux couramment observés
Le martin pêcheur
Alcedo Atthis s’il fallait réaliser un classement des plus beaux oiseaux de notre région, je pense que le martin pêcheur serait sur le podium.
Son dos bleu turquoise, son ventre très orangé en font l’un des hôtes les plus agréables à voir passer lors d’une cession de pêche ou d’une promenade.
L’observer demande un peu d’attention, car c’est un oiseau plutôt farouche et volant assez rapidement.
La présence du martin pêcheur sur les abords d’un plan d’eau ou d’une rivière est un bon présage quant à la qualité du milieu aquatique car il est très sensible à la pollution.
Sur les parcours dont l’UGGC a la charge, Il est assez facilement observable en amont et aval du pont du Coudray, à Percouville, …
Le troglodyte mignon
Troglodytes troglodytes: C’est un tout petit oiseau plutôt facile à observer, particulièrement si vous vous aventurez ou pêchez dans un lieu où rochers et arbustes cohabitent.
La taille de son corps est à peine plus grosse qu’une noix.
Il peut nicher dans le creux d’un arbre, d’un rocher, dans une bande de terre verticale.
Le troglodyte mignon est présent en nombre un peu partout en France et en Europe.
La bergeronnette grise
Motacilla alba Cet oiseau possède une démarche plutôt rapide caractérisée par une agitation (de haut en bas) de la queue, son vol est plutôt ondulé.
La bergeronnette est facile à observer et à reconnaître et se trouve généralement dans des espaces plutôt ouverts et non loin d’un point d’eau voir d’habitation.
Sa nourriture est essentiellement composée d’insectes capturés en vol ou au sol.
La gallinule poule d’eau
Gallinula chloropus : Lorsqu’elle est présente quelque part la poule d’eau se fait voir et entendre parfois jusqu’à l’agacement.
C’est un oiseau plutôt rapide à la course et au vol ( à raz de l’eau) mais pas sur de longues distances.
La poule d’eau est assez farouche mais n’hésite pas à s’aventurer sur une bordure, une esplanade en respectant une distance de sécurité afin d’y quêter sa nourriture.
Canard colvert
Anas platyrhynchos Des volatiles présents au bord de l’eau, le colvert est très certainement le plus connu.
Il est facilement reconnaissable par sa tête d’un vert brillant assortie d’un bec tirant sur le jaune pour le mâle, la femelle a, quant à elle un plumage beige assorti de galons bleus sur le bout des ailes.
Les colverts sont très bavards au bord de l’eau générant parfois une envie féroce de les bâillonner
C’est aussi le plus sociable, le plus intéressé des volatiles du bord de l’eau (sait on jamais s’il y a de la nourriture), ce qui lui vaut les faveurs des promeneurs qui en général lui amènent du pain dont il raffole … mais aussi des braconniers, malheureusement !
Un petit truc pour pêcheurs débutants : Sur un poste où du pain est régulièrement jeté dans l’eau …en dessous les poissons se rassemblent et si l’endroit est pourvu en carpes, elles aussi …
Les poissons blancs aiment le pain !
La grive musicienne
Turdus Philomelos . Passereau très facilement observable dans l’herbe lorsqu’il quête sa nourriture particulièrement en hiver et au printemps. Sa taille est légèrement inférieure à celle d’un merle.
Par nature cet oiseau est plutôt farouche néanmoins en période de reproduction les mâles défendent leur territoire et se laissent un peu plus approcher.
Comme le merle, le mâle affirme vocalement son territoire, bien souvent perché sur un arbre.
La mésange charbonnière
Le rouge gorge
L’aigrette blanche
La cigogne
Le héron cendré
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La perdrix grise
Perdix perdix . Cet oiseau d’une nature plutôt discrète s’observe assez facilement si vous pêchez à proximité de champs.
Il est plus aisé de la voir lorsque la terre a été retournée ou que les semis commencent à pousser.
Cet oiseau sédentaire vit en petits groupes dont il se sépare uniquement à la période de reproduction.
Le grand cormoran
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