L’essence même d’une AAPPMA est la protection et la promotion du milieu naturel.
La majorité des pêcheurs possèdent une connaissance assez fine de leur environnement et souvent des espèces animales, acquise notamment grâce à de nombreuses années de pratique.
Les pages sur les animaux des bords de l’Orne, sont amenées à évoluer si vous possédez des photos (libres de droit) d’animaux (à poils, plumes, …) de qualité acceptable n’hésitez pas à nous contacter via le formulaire de contact. Nous les mettrons en ligne sur ce site avec votre accord
Quelles espèces peut-on trouver sur les bords ou à proximité de l’Orne et particulièrement sur les parcours de l’UGGC ?
Quelques mammifères
Le chevreuil : Capreolus Capreolus ce sont des visiteurs qui, lorsque le niveau de l’eau monte s’aventurent facilement dans les herbages où habituellement les bovins paissent…
Durant les mois d’hiver et une partie de l’été les mâles sont facilement reconnaissables à leurs bois revêtus d’un duvet en début de saison qu’ils perdront à peu près en même temps que les cerfs. Il porte le nom de Brocard, la femelle, quant à elle se nomme chevrette.
Le chevreuil n’a pas une vue très développée (il n’est pas aveugle ou myope non plus) en revanche son odorat et son ouïe sont très performants ! Si vous avez dans l’idée d’en approcher un groupe (ils vivent essentiellement petits groupes), il vous faudra progresser plutôt face au vent et à pas vraiment feutrés revêtu d’une tenue plutôt discrète ou avoir un appareil photo avec un gros zoom !!
La loutre d’Europe ou commune : Lutra Lutra est un mammifère semi aquatique de la famille des Mustélidés (comme les furets) et vivant principalement la nuit. La loutre est présente sur certains parcours de l’association. Si vous souhaitez l’observer, il faudra vous armer de patience, d’une paire de jumelles et faire preuve d’une grande discrétion. Elle est présente sur les sites de la prairie et de l’ancien camping de Caen, mais ne se laissera pas approcher. Ce mammifère est particulièrement sensible à la qualité de l’eau.
Le ragondin : Myocastor Coypus Originaire d’Amérique du Sud, les premiers élevages (pour leur fourrure) Européens datent du 19e siècle. Les individus présents dans nos régions sont issus soit d’évasions d’élevages, soit de lâchers volontaires. Il est facilement différentiable du Rat musqué par sa taille beaucoup plus imposante ( 5 kg et plus contre à peine 2 pour le rat musqué) et par la forme de sa queue, ronde pour le ragondin et un peu plus plate à sa base pour le rat musqué. De plus il possède 4 incisives surdimensionnées dont la couleur tire franchement sur le orange. C’est un animal que l’on peut observer facilement tant le jour que la nuit.
La présence du ragondin se remarque généralement aux cavités qu’il creuse,plus ou moins visibles, localisées le long des berges et qui lui servent de refuge. Ces trous sont, le long des petits cours d’eau de véritables fléaux, car les berges finissent par s’effondrer notamment durant les phases de crues. Le ragondin est essentiellement herbivore mais peut, de temps à autre se laisser tenter par des moules d’eau douce.
Le ragondin est classé parmi les espèces nuisibles. Pour les amateurs sa chair est comestible !
Des batraciens protégés
La grenouille verte :
La grenouille rousse :
Des reptiles
Couleuvre :
Lézard :
Pour la suite Espèces animales des bords de l’Orne 2